La Ville de Cesson transforme le soleil en l’électricité
Les 408 panneaux photovoltaïques répartis sur les 670m2 de toitures inclinés au sud produisent désormais du courant, injecté dans le réseau de distribution de l’électricité de la ville. « Malgré cette journée nuageuse de février, la centrale fonctionne quand même à 25 % de sa capacité maximale », constate Nicolas Rolland, chargé d’affaire auprès des collectivités pour la société Armorgreen, basée à la Mézière. C’est cette entreprise locale qui a monté la centrale à ses frais et qui exploite les bénéfices de la revente de l’électricité. De son côté, la ville lui loue sa toiture pendant 20 ans, par le biais d’une Convention d’autorisation d’occupation temporaire (COT).
Un dossier à rebondissements
« À l’origine, l’entreprise devait nous payer entièrement la toiture du centre technique en échange de l’exploitation de la centrale, ce qui aurait constitué une belle économie pour la ville, explique Claude Gérard, 1er adjoint chargé du développement durable, de l’environnement et des infrastructures. Mais en 2010, les conditions de rachat de l’électricité solaire photovoltaïque ont changé, revues à la baisse. Nous avons donc réalisé un nouveau contrat, dans lequel nous avons payé le toit. Désormais nous le louons. » Au bout de vingt ans, les revenus de la revente du courant reviendront à la commune, qui pourra en tirer des bénéfices pendant une dizaine d’années, durée de vie des panneaux, d’après les responsables d’Armogreen.
Objectifs de développement durable
Autre élément intéressant pour Cesson-Sévigné, qui s’est engagée volontairement à signer la convention des maires en 2009 et dont un volet comprend un usage de 20 % d’énergies renouvelable sur son territoire, cette production d’électricité sur un bâtiment municipal lui permet d’avancer encore un peu vers cet objectif, « même s’il nous reste encore des projets à mener pour atteindre ces 20 % » reprend Claude Gérard.
La centrale a pour objectif de produire 105 000 kWh annuels, soit l’équivalent de la consommation d’une quarantaine de foyers par an.
Sources et Crédit photos: Rennes Métropole (AG)
